[RP] Chimère : créature chaotique ou simple rêve ?

"Le mal nous envahit en ce moment dites moi. Bon, je vais m'occuper de Sorana. Que ressens-tu, de quoi sont fait tes rêves ?"

"Mes rêves ? Les fragments éparses de délires de fièvre. Mes rêves ne sont plus que sang et mort... et dégoût pour mon dieu, ma vie... Je ne suis plus digne de Lui. J'ai quitté son chemin... Le seul sentier qui me préservait des ténèbres... Autour de moi, il n'est plus rien... rien... ma lame, même, fille de mon sang et de ma forge s'est rebellée contre moi... ma fille d'acier m'a quittée... Je suis La Dépossédée..."

Et les nerfs de Sorana s'effondrent, la plongeant dans une spectaculaire crise de spasmophilie.

"Zargosos ! bâillonnons ce prisonnier et emmenons-le, ainsi que les têtes des deux autres à l'auberge, et confondons Linskir ! et que Langar, Sorana, Jarinalda et Kavnart nous accompagnent, il est temps d'en finir !"

Sorana sort de la demeure de la guérisseuse.

Jarinalda attend que ses compagnons sortent du temple (si ils le peuvent).

"Nous avons une tache à terminer ! Que les dieux veillent sur nous, le Chaos doit être détruit..."

ceci fait (baillon et décapitation)

"Allons-y Valkor, allons confondre ce fourbe de Linskir"

Sorana observe un instant Jarinalda, avant de poser avec une certaine appréhension sa main sur le pommeau de son épée...

"Bien, je te suis, cette nuit l'Esprit des Aulnes sera libéré du chaos !"

"Bien, retournons à la longère pour retrouver Valkor et Zargosos. Là nous nous mettrons en quête de ce fourbe marchand et il devra payer pour son forfait envers les notres !"

"Valkor, ton dieu peut-il te dire à quoi appartiennent ces organes ? Est-ce de la sorcellerie, de la nourriture, des remèdes ?"

Valkor ouvre le grimoire et tente d'identifier ce qu'il contient...

Lorsque le petit groupe parvient à hauteur des gardes de faction, Sorana ralentit le pas.

"Continuez vers la longère, je vous rejoins de suite", annonce-t-elle à Jarinalda avant d'amorcer la discussion avec les gardes.

"Pas trop mouillés ? Les troupeaux d'Heler sont de sortie ce soir à ce qu'il paraît..." Puis elle poursuit en demandant des nouvelles de leur famille, des autres guerriers Fangelisière, avant d'évoquer les moissons prochaines , la guerre qui vient d'être évitée...

"Tant que j'y pense, savez-vous où se trouve Linskir ? Je viens de la longère où résident ses compagnons et j'ai une importante nouvelle à lui faire parvenir..."

Le guerrier semble avoir un bon avis sur Linskir, il doit être à l'auberge en ce moment à narrer ses aventures. Il a de nombreux amis au village, certains même parlent de reprendre la route avec lui quand il repartira...

Puis elle remercie les gardes et rejoint ses compagnons à la longère.

Arrivée sur place, Sorana se dirige vers Langar pour s'excuser :

"Je te dois des excuses, Langar Lainedure. Jamais je n'aurais dû ni porter la main sur toi, ni tuer sans raison un ennemi à terre. Sache seulement que je n'étais pas véritablement maîtresse de mes actes... Cette épée que tu vois à mes côtés à été forgée pour tuer, elle est fille de ma détresse et de ma haine. C'est un instrument de mort, avide de sang."

Elle ose à peine poser sa main sur le pommeau.

"Je ne l'avais pas remarqué jusqu'à présent, mais dans ma lame sommeille l'esprit d'un daïmon d'Humakt, assoiffé de sang et de mort. Cette nuit, je n'ai pas réussi à le dompter. Je ferais en sorte que cela n'arrive plus..."

"Je n'étais pas dupe, fille de la lame. Hélas, je connais ton histoire, et il faut se rappeler que c'est la même source qui a enfanté Humakt et Vivamort. Comme le disent les prêtres, nos armes sont notre force mais aussi notre chagrin, tout dépend comment nous nous en servons. Orlanth lui-même n'a-t-il pas dû boire au puits de Daliath avant de comprendre cela ? Prends simplement garde à cela à l'avenir, et tu en sortiras mieux trempée que ta lame."

"Nous somme tous ensemble à présent.
Allons trouver ce serviteur du Chaos pour qu'il nous parle de toute ces immondices qu'il cache dans ses affaires.
Que le clan voit qui il est.
Et qu'il réponde de son forfait !
Tout dit !
Allons !"

Juste avant le départ vers l'auberge : "Grimoire de maléfices et crânes d'enfants, vu leur taille, Langar... Le Mal est parmi nous... Quant à celui qui reste vivant, attachons le bien, nous le questionnerons plus tard, à la manière orlanthie..."

"Avec plaisir Valkor, nous autres Héortiens ne cherchons pas à infliger la douleur mais contre le Chaos tout est bon ! Ont-ils eu plus de miséricorde pour ces enfants ?"

Sur le chemin de l'auberge, Valkor expose rapidement ses intentions à ses camarades :

"J'ai mis les deux têtes d'ogre dans un sac, et se tiendra derrière ses camarades, dans l'auberge, afin de lancer les deux têtes au moment opportun au milieu de la salle, pour faire réagir Linskir. Pas de pitié, abattez-le au moindre mouvement."

"Nous allons donc faire en sorte de libérer une place," ironise Langar avec un grand sourire.

"Eh bien compagnons, vous nous faites pâle figure. Est-ce que, par hasard, Linskir vous aurait vendu des rêves de gloire facile ? Vous a-t-il éblouis avec ses quêtes héroïques de pacotille ? Sans doute vous a-t-il conté combien lui et ses hommes étaient de bons Orlanthis sans peur et pleins de piété !"

Le frère de Langar prend la parole :

"Pourquoi être agressif mon frère. Notre hôte ici présent s'est montré très aimable et respectueux de notre clan. Par ailleurs, il a une vie assez intéressante, pleine d'aventures et de voyages aussi nous l'écoutons."