[RP] Chimère : créature chaotique ou simple rêve ?

Valkor assure sa prise sur son épée, et se place devant Sorana pour la protéger : "Tu peux faire quelque chose pour Zargosos, Sorana ?"

Valkor sort d'un fourreau jusque là dissimulé dans son dos une étrange dague ouvragée, luisant d'une couleur étrange et pourpre, et en assène un coup au zombi (15 PA) :

Le membre 'Valkor' a effectué l’action suivante : Lancer de dés

'20' :

Résultat :

Pas à pas, Langar recule vers Olempik et Valkor pour reformer une ligne.

Ayant facilement désintégré un zombi, Valkor tente de ramener les fuyards au combat et de les motiver à fond : "Sus mes braves ! n'ayez pas peur, voyez ce que la dague sacrée du Creux du Serpent-Pipe leur inspire !" crie-t-il en levant la dague bien, afin que tous, vivants et non-morts, la voient.

Prodige : "Encourager ses amis", basé sur communication (5M)

Après sa tirade, Valkor appelle mentalement Olempik pour lui confier l'usage de la dague, ce dernier étant certainement le meilleur guerrier du groupe.

Les poumons consummés par le souffle mortel des champignons du marais, Sorana tente un instant de se dresser face à la horde de zombie qui déferle sur le petit groupe... Elle tire avec appréhension son épée, d'une main tremblante de fièvre et défie les non-morts d'un salut de sa lame.

Mais au moment où elle s'apprêtait à hurler les paroles de justice permettant de briser cette parodie de vie, le fumet de la mort vient la frapper. Cette odeur si caractéristique de décomposition... celle-là même qui émanait de son frère vendu aux séides de la non-mort.
Sorana ne peut le supporter, son esprit se brise et elle se met à s'nefuir. Pataugeant comme une forcenée dans la vase et les joncs.

"Langar ! Kavnart ! Olempik ! Dégagez-moi le chemin vers l'arbre, que je le marque de ma dague, ce maudit !"

"Kavnart est trop loin pour t'entendre, mais d'autres peuvent t'aider !" répond Langar.

Langar laisse alors la rage l'envahir. Cette horde fait obstacle à sa soif de justice pour Suidren et pour le clan, leur existence est une injure à la face d'Orlanth. Après s'être si longtemps défendu des êtres du marais, aujourd'hui il veut les anéantir. Alors il s'écrie :

"Orlanth, seigneur des Orages ! Au nom de Dranvir mon père, et de Suidren mon frère, et pour tout le clan des Fangelisières ! Daigne investir mon bras de ta force, mon arme de ta foudre ! Permets-moi de vaincre en ton nom et pour la justice !"

La fuite de Sorana la mène jusqu'à une vielle souche sur laquelle elle s'effondre épuisée. Pendant un court instant, sa terreur semble s'estomper et elle aperçoit derrière elle le téméraire Valkor résister pas à pas devant la horde de zombies...

"Quoi ? Sorana Sangdelarmes, fille de l'épée, celle qui a abattu le vampire fuirait les hordes de Delecti tandis qu'un marchand mènerait le combat ? assisté d'un éclaireur aveugle, d'un guerrier draconien et d'une adepte d'Ernalda ?"

De sa bouche, presque malgré elle surgit le chant de guerre des Indrodari :
"Hurle mon coeur !
Ô toi que seul abreuve
Le sang chaud de l'ennemi abattu !
Hurle !
Mille fois mille morts le Marais nous a volé.
Mille fois mille lames les reprendront !
Hurle mon coeur !
Ô toi, chien d'Humakt !
Toujours sur la piste ardente de l'ennemi
Guide ma lame vers la chair du maudit
Qu'elle entaille et transperce et hache et abatte
Les non-morts
Blasphèmes jetés à la face de Glorantha.
Hurle mon coeur !
Corbeau du nord,
Apporte-moi
Les funestes syllabes chargées de mort.
De Mort, mon seigneur.
De Mort, mon espoir.
De Mort, mon régal.
De mort afin que mon sentier soit un charnier sans fin creusé à la gloire d'Humakt Tempête du Nord, d'Humakt NoirCorbeau, d'Humakt aux Neuf Silences, d'Humakt ma vie, mon sang, mon être !
Hurle mon coeur !!!"

Et l'ivresse de ces terribles paroles brisèrent la main glacée de la terreur qui empoignait le coeur de Sorana.

Alors elle se releva et tira sa lame.
Sa lame, sa soeur.
Une soeur de rouge métal, trempée six fois sept fois dans le sang de ses ennemis.
Une soeur de sang et de larmes.
Une lame fumante.
Chargée du froid glacé de l'Outremonde.

Elle l'embrassa.
Puis, tendrement, elle lui offrit son sang.
Pour la nourrir, apaiser cette chienne en châleur, ivre de son désir de sang et de carnage.

Langar de son côté entend une voix qui envahit son être.

"Langar mon fils," lui dit le souffle de Dranvir, "Orlanth me laisse venir à toi pour t'assister. Laisse nos bras s'unir pour sa gloire, et permets-moi une nouvelle fois de détruire les monstres qui m'ont pris si souvent des êtres chers !"

"Je t'accueille avec joie père," pense Langar en retour, avec des larmes au coin des yeux. "Permets-moi de venger Suidren ! Guide-moi, reprends cette lance qui fut la tienne, fais que ce bouclier me serve autant qu'à toi, et ensemble nous vaincrons !"

Une force intense investit alors le bras de Langar, et ses armes se mettent à palpiter de petits éclairs crépitants. Revigoré, renforcé, poussé en avant par sa dévotion et par la joie de combattre avec son père, ses coups se font terribles tandis que sa rage guerrière croît et s'abat sur les créatures méprisables !

Désireux d'en finir au plus vite, Langar tranche dans le vif : ses coups se font meurtriers, les zombies qui touchent son bouclier sont traversés par la puissance d'Orlanth, son bras frappe sans relâche !

Coup sur coup trois monstres tombent sous son arme, comme frappés par la foudre !

"Issaries ! Je t'implore ! Fais souffler, pour moi
les vents qu'Orlanth aurait fait souffler, pour toi !
Et emporte-moi là-bas,
là où l'ennemi nous attend !"

Soudain, le vent se lève, la brume pestilentielle du marais semble un instant se déchirer, et une bourrasque, que dis-je une bourrasque, un tourbillon, que dis-je un tourbillon, une mini-tornade vient entourer Valkor et l'emporte à la vitesse du... vent ! vers l'arbre maudit, où Valkor plonge sa dague avec un hahanement de bûcheron.

(Comment ça, on peut pas bûcheronner avec une dague ? )

Valkor s'arrange pour "travailler en duo" avec Kavnart : la lame de Kavnart coupe le zombi, celle de Valkor le désintègre avant qu'il ne repousse.

Valkor virevolte autour de Kavnart. À chaque fois que ce dernier donne un coup à un zombi et le stoppe, Valkor surgit, semblant apparaître de nulle part, plante sa dague dans le zombi, qui s'effrite soudain et retourne à la poussière dans un jaillissement de lumière.

Le duo de fines lames met fin à l'existence d'un zombi, de deux, trois, quatre... jusqu'à 7 zombis qui disparaissent sous les coups des deux compères.

Le vide est maintenant fait autour d'eux. À quelques mètres, leurs compagnons sont encore aux prises avec les Non-Morts.

Valkor, à peine essoufflé, demande à Kavnart : "On va les aider ?"

Aidé de son père et de ses compagnons, Langar marche implacablement à travers les corps pourrissants, qu'il enfonce de nouveau sous la vase putride du marais. De chaque coup de sa lance il brise une échine, de chaque coup de son bouclier il écrase une face camarde, et rapidement le groupe rejoint celui des mort-vivants qui s'avancent lentement vers l'arbre. Au pied du tronc plissé les combattants se livrent à une ultime orgie de destruction, abattant les derniers monstres, puis les regards se tournent vers Kavnart et Valkor pour voir comment ils s'occupent de l'arbre énigmatique.

Zargosos récupère ses esprits et sa vue puis s'en va au champs de bataille

Il sort Impallang "lance cruelle" et son bouclier, se bat avec courage contre les zombies et en pourfend une série sans problèmes avec joie