Les derniers jours d'Héphraÿl (RP solo)

Le soleil de juillet jette des taches de lumière sur le chemin sous les arbres. Héphaÿl chemine, ruminant de sombres pensées. Le Culte du Dragon est en déroute et il lui faut trouver refuge dans les sanctuaires du Pays de Galles.

Alors que son cheval commence à fatiguer, Héphraÿl distingue une fumée entre les frondaisons. Dans une large clairière se blotissent quatre maisons et une auberge, près de laquelle sont attachés trois chevaux.

Je me dirige vers cette clairière. mais avant d'y pénétrer. J'observe les chevaux, voir des gens si j'en vois. je me demande si ce n'est pas les montures de chevaliers.
Si je me sens en sécurité, je serais ravi de faire découvrir les anciennes croyances à ces villagois.

(je te dispense d'un jet d'Observateur)

Un jeune garçon sort de ce qui doit être une porcherie ou une remise à bois près des chevaux. Des manants apparaissent parfois entre les huttes.

Deux des chevaux sont pauvrement harnachés. Le troisième est plus richement équipé, avec une bride de cuir teint, et une selle de qualité.

Je passe en vision-ka pour voir comment sont les champs autour de la belle monture. De toute façon je m'engage dans la clairière. Si c'est un ennemi, je me dis que j'improviserais avec l'intrus ... j'expliquerais facilement aux villagois la situation

Test d'Observateur, stp (tu as 17). Puisque c'est un test magique, je t'oppose une résistance magique faible, de 10 (faible car nous sommes sur une terre très enchantée. Un druide te dirait que "l'Autre Monde est proche").

Procédure : fais un post et clique sur "lancer de dés", sous le bouton Envoyer, avant de poster.

Puis je ferai de même avec mon dé.

Si tu fais 1 = réussite critique, 2-17 = réussite simple, 18-19 échec, 20 échec critique
Idem pour moi avec 1, 2-12, 13-19, 20

Le meilleur degré de succès l'emporte, en cas de degrés équivalents c'est le plus petit score qui gagne.

La vision-ka n'est pas dure à utiliser, sauf si tu fais un 20 et moi un 1.

Pour ma culture, le 17 d'observateur viens de mon niveau en Métamorphe?

Le membre 'assyril' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'20' :

Résultat :

No, tu as le trait Observateur à 17, c'est sur ta "feuille"/post-it.

Le membre 'Langar Lainedure' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'20' :

Résultat :

9 à 4, succès normal pour les 2 mais tu as fait moins.

Une magie résiduelle baigne la monture. Ce cheval a récemment été touché par un être magique. Tu devines des effluves d'Air.

Au passage, tu sens aussi une forte dose de Terre dans ce village, mais ce n'est pas étonnant avec la forêt.

Donc je pénètre au pas dans le village et me dirige vers l'auberge. En arrivant, si j'aperçoit le palefrenier, je le hèle pour qu'il s'occupe immédiatement de ma monture. à ce moment j'ai une stature "de chef". Je fais en sorte que mes métamorphes ne soit pas trop visible.

Alors que tu t'avances, le jeune garçon s'avère être le palefrenier, car il est allé chercher une brosse et commence à étriller les chevaux. En te voyant approcher il court crier quelque chose dans l'auberge et revient aussitôt. Lorsque tu t'adresses à lui il hoche vigoureusement la tête sans oser parler, prend la bride de ton cheval et attend tes désirs.

Grâce à mon longue expérience des humains j'essaie de ressentir ses sentiments : Il a peur? il se sent en sécurité?
Donc après l'avoir observé quelques secondes, je lui tend la bride de mon cheval, et je lui dit "Garçon prend bien soin de Chiron! c'est un cheval divin. Il a galopé pendant beaucoup de lieues, il est fatigué, il a chaud. Et je peux t'assurer qu'il sera reconnaissant si tu le privilèges."

En tant que chevalier tu suffis à l'intimider. Visiblement pour lui, tout ce qui va à cheval est un être fabuleux ou un démon. "Bien messire !" s'écrie-t-il en emmenant Chiron.

Sur ces entrefaites une dame mûre qui semble être l'aubergiste apparaît sur le seuil. "Bienvenue messire," dit-elle avec un sourire commercial, "entrez et prenez siège. Souhaitez-vous du vin ? Du manger ?"

Derrière elle tu distingues trois hommes assis, qui t'observent depuis la pénombre.

Ton vin provient de nos terres? Si c'est le cas j'en prendrais; Et donne moi quelque chose pour apaiser la faim. Puis je me dirige vers une table un peu en retrait, qui me permettra d'agir. Et de façon que je peux voir les trois hommes. Quand l'aubergiste s'en est retourné, je passe discrètement en vision-ka pour repérer s'il y a un Nephilim parmi les trois


hrp:Normalement j'ai au moins un tatouage du culte. dans mes souvenirs du supplément, il n'est pas discret. Au plus tu en as, au plus tu as un rôle important dans dans la faction.
ce que je pense par rapport à mon historique (tu corriges si cela ne colle pas) : Il y a peu j'ai découvert qu'une partie du culte mener des opérations dangereuses pour les plans subtils et en tant qu'ambassadeur, je ne peux accepter cela. je tente donc de rejoindre l'autre partie, mais nous sommes en conflit ouvert avec la Force. donc là je suis entre deux feux ... d'où ma méfiance.

"Hélas messire, je n'ai que du vin d'Aquitaine. Mais j'ai de la bière d'Umbrie, et une poularde qui vous ira je pense."

Les trois hommes ne se gênent pas pour te regarder eux aussi. Deux d'entre eux semblent plutôt de basse condition, des gens d'armes peu éveillés. Mais le troisième... le troisième a des cheveux aussi blonds que ceux de Gauvain... et en vision-ka, tu te rends compte que ses yeux brillent d'un bleu d'azur : lui aussi est en train de te regarder, et par-dessous brille un pentacle d'azur !

(hrp) Tu peux broder comme tu veux, mais je préfère que tu gardes en mémoire que tu es un fugitif, même si tu as des plans à mener. Au cas où tu me le demanderais, je ne joue pas les stellaires.

Je prendrais plutôt un lait de chèvre dans ce cas. Je m'installe, je revient en vision normal. pour l'instant, je ne fais rien, je suis sur mes gardes, je les observes discrètement ... j'attends de voir s'ils sont de passage.

(hrp)je ne perds pas de vu que je suis en fuite. S'il ne me cherche pas, je ne les provoque pas.
Je n'ai jamais vu ce pentacle?

Les trois hommes finissent leurs bières, payent et se lèvent. Le petit leur amène leurs montures à la porte, un à un ils montent en selle et s'éloignent lentement. Au pas des chevaux, lent et irrégulier, tu devines qu'ils se retournent fréquemment.

(hrp) Non, en tout cas ce n'est certainement pas un adepte du Dragon.

Après leur départ, je demande à la dame, si elle a des chambres. je fait un petit tour dans le village, pour repérer les gens qui y vivent.
Ensuite je me dirige vers les ecuries, pour voir si le garçon s'est bien occupé de mon cheval. Si c'est le cas, je me dirige vers lui et lui dit :

Qu'est-ce qui te ferait plaisir, jeune garçon? Mars est heureux que tu t'es bien occupé de la monture qu'il m'a confié et pourra répondre à tes souhaits par ma main.

L'aubergiste (enfin, la tavernière) sera heureuse de te laisser sa chambre pour une somme modique, elle ira dormir chez la voisine.

Le garçon qui n'a plus qu'un seul cheval à soigner, s'occupe plutôt bien de Chiron, qui reprend allure. Mais lorsque tu le fixes, la qualité pénétrante de ton regard semble le pétrifier. Il bredouille quelques sons sans parvenir à articuler. Tu vois quand même son regard qui glisse vers l'épée à ton côté.

(hrp) l'épée est banale, non enchantée... mais je te réserve un cadeau pour plus tard.

(hrp)je pense que je n'ai pas trop de souci d'argent? Si c'est bien le cas :

à la tavernière : Je vous remercie de votre offre. Et comment s'appelle ce village? Il y règne un climat paisible, je ressent presque la présence de Gwydion.

Au garçon (en suivant son regard vers mon épée) : tu aimerais la porter?

(hrp) Est-ce que je sais où je suis à peu près? perdu quelque part au pays de Galles? Est-ce que je pense que je me suis assez éloigné des lieux de confilts?
Je profite du mode de jeu, pour parfaire ma culture mythologique, en cherchant sur internet. Gwydion (Pays de Galles) est l'equivalent de Dagda (Irlande) et Zeus (Grèce).
Je me ferais passé pour Gofannon, Dieu-forgeron

(hrp) non pas de soucis

(rp) Vous êtes dans la forêt Cranwuil, seigneur, ce hameau n'a pas de nom. Mais notre maître Lannuid nous fait interdiction de mentionner les anciens dieux. Il a accueilli un prêtre irlandais et nous devons aller l'écouter tous les sept jours.

Le garçon hoche vigoureusement la tête. Ta condition de chevalier le fascine visiblement.

(hrp) Tu es au pied des montagnes, un peu à l'ouest de ce qui est aujourd'hui Birmingham. Tu croyais avoir bien avancé, mais visiblement tes ennemis aussi.

Avec la tavernière (scène avant celle avec le garçon) : (Je deviens rouge, plus ou moins indépendamment de ma volonté) Qui est ce Lannuid? pour vouloir faire oublier ce qui fait notre culture.
(je me calme et je l'observe pour resentir ce qu'elle ressent)

Avec le garçon : Je dégaine doucement mon épée et pose le pommeau dans la main du garçon. Puis je l'observe.

La tavernière semble dans ses petits chaussons : soit elle ne comprend pas ce que tu dis, soit elle ne comprend que trop bien. "C'est notre seigneur," finit-elle par souffler. "Et ses hommes viennent de partir à l'instant."

Le garçon prend avidement la poignée mais l'arme, trop lourde, lui échappe des mains. Il se fige interdit comme s'il allait se faire punir.

(hrp) c'est là que ta magie d'Empathie peut servir. Ou encore tu improvises un sort de Métal qui rend ton épée plus légère.

(hrp) Avec la tavernière, c'est ce que je pensais. Donc je jette un dé. Je pressent que cela sent le roussit, mais je pense que je vais attendre le retour des hommes, voir l'arrivé du siegneur.

Avec le garçon (2° jet) : Je prends ces mains pour mieux les placer sur le pommeau, et je lui dit :

Place l'index sur la lame, et répète après moi, Gofannon donne moi la force de porter cette épée. (En le disant avec lui, j'incante pour alléger le métal) (2° Jet)