Les derniers jours d'Héphraÿl (RP solo)

Citation :

Hem, non. Lannuid ne s'attaque pas à toi mais à Dronm, tu ne peux donc pas t'en prendre à lui. Mais bon, tu prends n'importe quel homme d'armes et ça suffit.

J'ai eu un doute sur ma comprehension de la scene!

Donc là c'est mon tour de riposter :

Je me charge des hommes de main à ma portée (Epée) et je demande aux gardiens de defendre les villageois. J'en rajoute à l'intimidation, en clamant "vous avez fâché les dieux, et ils nous apportent leur aide". Si j'ai Lannuid dans mon champ de vision, j'essaie de ressentir son emoi fac à la situation (Empathie).

30PA

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'20' :

Résultat :

Dans l'ordre :
Epée 1M1 = réussite normale
Empathie 17 = échec critique mais ça ne fait rien...

parade des hommes d'armes (Epée 17) :

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'20' :

Résultat :

Echec critique !

réussite normale contre échec critique = la cible perd 3 fois la mise !

90 PA de perdus ! Pas la peine de compter les 12 restants...

D'un large coup de taille, tu parviens à renverser quatre hommes d'armes ! Hébétés et à moitié assommés, il se regroupent péniblement sous la protection de leurs deux compagnons. Lannuid fou de rage tourne bride, suivi par le prêtre qui court en relevant sa robe, et le reste fuit également - quand les paysans ne les rouent pas de coups avant de les jeter à l'eau !

Quand la poussière est retombée, seuls restent Dronm et son cheval gris, aussi propres et frais que s'ils sortaient de Camelot. Le Nephilim arbore un large sourire et s'avance doucement vers toi tandis que les Gardiens et les paysans attendent.

"Mes félicitations messire. Bien que n'étant pas votre ennemi, je m'en remets à votre honneur de chevalier et vous fais ce cadeau en gage de ma bonne foi."

Il tire alors de sa selle une magnifique épée et te la tend à bout de bras. Elle paraît à la fois dense et bizarrement légère. Quand tu la tires, tu découvres une lame extraordinaire : elle semble faite d'albâtre légèrement luminescente, et de petites veines minérales la parcourent en tous sens !

Voici une belle lame, seigneur Dromn,
Par ce geste, je peux comprendre que vous n'êtes la vassal de ce Lannuid?
Mais par les effluves d'Air, comment pouviez-vous accepté le comportement d'un tel homme qui se dit chevalier? à moins qu'il soit un des notres qui n'a pas choisi le bon chemin!

Après je me tourne vers les gardiens : Je vous remercie grandement de votre aide, Gardiens, Et si vous désirez retourner à vos monts de Brumes, je vous le permet, je pense que je n'aurais plus besoin de vos services jusqu'à la fin de la journée.

Puis je jette un coup d'oeil rapide pour voir s'il n'y a pas de bléssés parmi les villageois avant de me retourner vers Dromn

Les paysans ont bien quelques bleus et coupures mais aucun n'est blessé au point d'avoir besoin de soins. Ils sont robustes. Les Gardiens semblent hocher la tête et s'estompent.

"Lannuid est bien humain messire, mais si vous voulez plus d'explications je vous propose de nous retrouver devant un bol de lait."

Allons à la taverne,

Dame Luinièvre sera fera un plaisir de nous en servir un. Et je vous apporterais toute mon écoute.

Toi et ton nouvel allié êtes cependant retenus par les paysans qui veulent profiter de leur victoire et en apprendre plus (ou plutôt, se remémorer) leur ancienne religion. Seule l'aubergiste retourne préparer la collation.

De retour à l'auberge, vous trouvez deux bols de lait de chèvre, un pâté et une miche de pain sur la table. "Nous avons bien des choses à nous dire," déclare Dronm en s'asseyant, "mais trinquons d'abord."

Vous buvez et Dronm reprend la parole : "En vérité messire, je viens de la lontaine Arabie, et c'est un étrange concours de circonstances qui m'a amené en vos pays et dans cette guerre à laquelle je suis tout à fait étranger, et qui m'a confié cette lame dont les propriétés vous étonneront. Je vais..."

Mais à ce moment Dronm porte les mains à sa gorge et devient pâle comme un linge. Tu veux lever les mains vers lui mais elles ne t'obéissent plus. Vous tombez tous deux à terre avec l'épée d'albâtre...

Gisant au sol, tu vois alors l'aubergiste en larmes, agenouillée à côté de toi, et derrière elle le prêtre qui tient un couteau sous la gorge du garçon.

"Pardonnez-moi messires, dit la femme, il m'y a forcée..."

"Tais-toi mécréante, s'écrie le prêtre en jetant son otage à terre, ces démons doivent mourir !"

Le poison n'est sans odute pas mortel, mais il vous ôte toute force. Comme tu croises le regard de ton jeune disciple, une pensée urgente traverse ton esprit. Il saisit ton regard, ramasse l'épée et fuit avec, pour la cacher là où tes ennemis ne la trouveront plus.

"Adieu ami, murmure Dronm, si tu veux me retrouver viens à Yathrib, là où les pierres chantent la nuit..."

C'est à ce moment que le prêtre vous achève et tu te sens alors dériver vers l'endroit où tu avais tant oeuvré pour ton peuple : un autel au milieu d'un village, loin à l'est...

... vers un sommeil profond de plusieurs siècles.