Garhound 1620 - RP

Bourdon a écrit:

Allons Valkor, où sont tes bonnes manières? Permets-moi de jeter un œil, tu pourras assouvir ta curiosité plus tard.

De quelles bonnes manières parles-tu ? Celle qui font que les Orlanthi font confiance aux connaissances de Lankhor Mhy ?
Valkor examine brièvement la lame, le temps de comprendre qu'un examen approfondi est nécessaire.
Puis, tendant la lame à Bourdon :
Tiens...
C'est alors que

Bourdon a écrit:

Bourdon examine la lame, la soupesant et en étudiant les motifs. Puis son regard semble curieusement absent. Les abeilles se rassemblent autour de l'arme, tournant autour avec insistance.

Duncan reviens vers le groupe et s'approche au plus prêt du visage du jeune garçon, avec une expression plus qu'antipathique.

Crois tu que la valeur d'un homme se défini par l'arme qu'il porte ? Si tel est le cas je ne donne pas cher de ta peau jeune ignorant !

Que ta lame soit frappée du signe lunar ou de celle du seigneur des vents... une arme ne sert pas a fanfaronner devant les filles... une arme est faite pour tuer ou pour ce défendre...

Duncan se retourna ensuite vers l'orlanthi et le tavernier, tout en continuant a s'adresser au jeune fermier.

Comment croyais-tu prouver ta valeur avec cette lame?

Duncan se retourna vivement vers le jeune homme

Tu ..., tu l'as eu !!!, tu veux dire que tu l'a volé ??? Mais a qui ???

Puis il se tourna vers la fenêtre par laquelle il avait regarder juste avant.

Jeune inconscient !!!

Les gens qui approchent en ce moment de la taverne ne seraient-ils pas les propriétaires de ce sabre ?

Gurn se renfrogne encore plus si c'était possible, et explique à contrecoeur - sans doute parce que Myara écoute encore :

Ben... de toute façon il était déjà mort... Il pouvait plus s'en servir...

Duncan regarde le tavernier et l'Orlanthi d'un air grave.

Si l'homme a qui appartient ce sabre est mort, ses amis doivent déjà être à la recherche de son assassin et ce sabre sera une preuve indéniable de la culpabilité de celui qui la possède !

Duncan reste pensif un instant en se caressant doucement ses longues moustaches tombantes...

Un groupe semble approcher de la taverne... peut-être des lunaires !?

Si la rumeur clame notre aversion pour la lune rouge nous ne serons par dans la meilleur situation pour expliquer la présence de cette arme entre nos mains !

Puis il se retourne vers le jeune fermier

Comment es-tu venu jusqu'ici ?, ... A cheval ??... Ou est'il ?

Et s'adressant à Bourdon, sans attendre la réponse du premier :

Je connais l'aveuglement des lunaires lorsqu'ils traquent l'assassin de l'un des leurs... Je crois que ce gamin est en danger et que, grâce à notre réputation et aux circonstances, nous le sommés également.

Si le groupe qui approche est véritablement des lunaires... alors il faut faire disparaître toute trace de cette arme et de cet imbécile !

Bourdon entraîne le jeune homme affolé vers la cave.
Vite, si cette lame est vraiment celle d'un lunar, tu dois te cacher en bas le plus vite possible. J'espère pour toi que tu n'as pas attiré d'ennuis à ma famille! Essayez de les retenir quelques minutes, que je puisse trouver un endroit assez grand pour cacher ce jeune inconscient et sa bêtise!
Bourdon ouvre rapidement un des grands fûts qui contiennent de l'hydromel aux épices, et projette Gurn à l'intérieur. Puis il replace le couvercle et le scelle à nouveau.
Quelques sacs de grains sur le tonneau et une poignée de terre battue parachèvent le résultat, pour donner l'illusion que le tonneau n'a jamais été ouvert.

Au bout de quelques minutes, si personne ne fait rien d'autre, un bruit de sabots se fait de plus en plus fort et une demi-douzaine de cavaliers Sable font leur entrée dans la cour devant l'auberge. Ils sont vêtus à la mdoe de leur peuple, en tenues moulantes recouvertes d'un gilet de cuir, bonnets phrygiens rouges, et armés d'arcs et d'épées courtes. Seul le chef tranche : visiblement originaire d'une province impériale, il monte un cheval et porte l'uniforme standard d'un décurion de l'armée Lunaire, sauf le casque qui devait lui tenir trop chaud.

L'escadron met pied à terre et le décurion s'exclame, tourné vers la porte : "au nom du gouverneur Sor-Eel, que le maître des lieux se présente à nous !" Puis après un temps : "Et les autres aussi, on gagnera du temps !"

Duncan attends quelques instants pour voir si Bourdon remonte de la cave. Puis regarde Valkor avec un petit sourire aux lèvres.

Il va falloir la jouer fine celle-là !!!

Duncan saisit sa chope de bière et en avale une bonne gorgée, puis il s'en verse volontairement sur la tunique, avant d'entonner une chanson paillarde à la façon des poivreaux des grands soirs !

AAAAAMMMMIIISSSS... Il faut faire UUUnne Pauusssseeuuh
J'AAPPERCçoit l'OOooommmbbre d'Un BOUcHon...
BUUUvvvonS ZA l'aimable FanCHHHOONN
CH ... CCHAANtons pour ELLe QUELqueCHOse !!

Il s'arrête un instant pour reprendre son souffle et fait signe à Valkor de le traiter comme un poivreau ne méritant que de ce faire Jeter Dehors.

AAAAAHHHH !!!! Que SON ENtretien est DOuX !!
QU'IL A de Merite Et de GLOireuuuuux

Allez, ça suffit maintenant ! Déjà saoul, à cette heure, tu ne mérites pas mieux que de terminer le nez dans la terre du chemin !

Et Valkor de joindre le geste à la parole, avec une vigueur surprenante pour un homme de son gabarit

Violemment et coopérativement propulsé, Duncan valse gracieusement devant l'escadron entier et va s'affaler à un mètre de l'entrée, après huit bons mètres de course. D'abord interloqués, les Lunaires partent du rire de bon aloi qui identifie le joyeux soudard dans les 77356 univers et multivers connus.

Ha, s'exclame le centurion, je comprends qu'on ne m'ait pas entendu là-dedans : leur bière leur bouche déjà les oreilles !

Un homme reste aux montures, sans trop regarder Duncan, tandis que les autres pénètrent dans l'accueillante pénombre. La salle est aussitôt envahie de rouge et de brun.

Oh, mais il y a du monde. Toi, à Bourdon, tu es l'aubergiste je présume ! As-tu vu ici un officier de l'armée lunaire nommé Pandros Esvazies ? Il devait arriver à Pavis hier pour une cérémonie importante, de Corflou, et nous le cherchons ! Et à tout le monde, Quelqu'un sait-il quelque chose ?

Tout ceci dit d'une traite, du ton de l'officier qui attend une réponse claire et rapide.

Duncan se relève péniblement et commence a s'épousseter difficilement. Puis fait quelques pas en direction du baquet d'eau destinés aux chevaux.

Il observe discrètement au passage les chevaux de la troupe lunaire qui vient d'arriver, en gardant ses distances pour éviter que le garde ne lui prête trop d'attention

La même chose que l'autre dehors, ça avait l'air de lui réussir. Tu es donc marchand, si tu vas ainsi vers le bout du monde ? poursuit-il à l'adresse de Valkor.

La fouille se déroule comme on pouvait s'y attendre. Les affaires de Valkor sont déballées sur les tables, puis vaguement rempaquetées. Les diverses pièces sont rapidement examinées et un soldat descend une torche dans le puits pour voir s'il n'y a pas d'ombres étranges. Un autre ouvre la porte de la cave, mais devant le bourdonnement qui l'accueille, il se contente d'un tour au pas de course entre les barriques avant de remonter vivement. Duncan assiste à la scène à travers le soupirail par lequel l'essaim est censé être entré, mais comme il y a un barreau, il ne peut rien faire de plus.

Cela fait, l'escouade entière fait honneur à la bière, y compris le garde qui est relevé.

La bière est universellement appréciée par tous, il y en a même deux qui doivent aller s'asperger à l'abreuvoir sur ordre de leur chef.

Le décurion paie avec un Lunar et un petit paquet de clacks puis se remet d'aplomb.

Bien, nous poursuivons notre route. Pandros Esvazies transportait plusieurs objets de valeur pour le culte : son épée, son armure, son bouclier, et un miroir grand comme la main. Quiconque les dissimulerait, ou cacherait des informations, sera puni d'exil et d'esclavage ; les assassins subiront la crucifixion en tant que rebelles. Je compte sur toi, aubergiste, et sur toi marchand, pour le faire savoir à vos clients. Que la Déesse Rouge vous accorde sa paix.

Duncan termine de se rafraichir le visage et s'installe confortablement dans les ballots de foin entreposé non loin des chevaux, en attendant le départ de la troupe.

Bourdon envoie des abeilles s'assurer du départ des lunaires. Une fois qu'il s'est assuré qu'ils sont loin, il remonte Grun, dégoulinant et toussant, et commence à l'interroger:
Tu as maintenant intérêt à nous dire la vérité. Parle, tu sais que j'aime les histoires, alors dis-nous où tu as trouvé cette épée.

Gurn s'exécute, au milieu d'un petit nuage d'abeilles qui profitent de l'hydromel encore collé à lui.

Ben hier j'étais allé relever mes collets près du talus de l'Alynx, (NB au sud-est), il y a plein de lapins là-bas, mais y avait ce Lunaire qui s'était fait bouffer par les rôdeurs de ruines, il serrait l'épée et un miroir, le miroir je l'ai donné à ma soeur Inga et l'épée je l'ai amenée, ici, voilà !