[RP] Chimère : créature chaotique ou simple rêve ?

@ Tous

Alfgar reprend la parole.


"Très bien. Qu'Ernalda nous apporte sa bénédiction. En attendant, je demande à tous d'être vigilant aussi bien chez soi qu'aux alentours du village. Surveillez particulièrement le marais et les bois."


Le conseil se disperse, et la foule reste un moment à discuter.

@ Jarinalda

La prêtresse vient voir Jarinalda.

"Cela me semble bien, comme tu t'occupes de la cérémonie, je m'en vais quérir de l'aide dans les villages voisins. Que notre mère à tous te protège."

Zargosos l'ami des oiseaux leur demande s'ils ont vu ou entendu quelque-chose

@ Zargosos

Zargosos se rapproche du grand Chêne où nichent les familles d'oiseaux du village d'Esprit des Aulnes. Il sent alors le souffle de Vrimak au-dessus de son épaule, une douce voix chantée lui répond en ces termes :

"Nous n'arrivons plus à communiquer entre nous, certains piaillent, d'autres ulules mais ce qui nous inquitètent sont ceux qui rugissent. Nous n'en savons pas plus."


De doux pépiements succèdent alors au souffle, puis la présence disparaît, le bruit de la foule reprend le dessus. Pendant un moment Zarogosos se sentait transporté dans les airs, c'est le dur retour à la réalité qui l'envahit soudain.

Pendant ces 2 jours, outre sa romance avec Elwenn, Valkor en profite pour interroger (gentiment) les anciens du village : ce genre de choses est-il déjà arrivé, ont-ils souvenir d'histoires qu'on leur racontait étant jeunes et qui parlait d'événements semblables, etc.

@ Valkor

Les discussions avec les anciens s'avèrent aussi peu instructives qu'elles sont ennuyantes . C'est la première fois de mémoire d'ancien que de tels évènements se produisent...

La veille de la cérémonie, lors d'une de ses patrouilles avec Rurik et Braggi, Sorana tente quelque chose avec leur accord.

Ils se postent durant deux heures devant le rocher à tête d'Uz, juste à la lisière de la zone maudite.

Pendant que ses deux camarades montent la garde, elle se déshabille entièrement, avant de peindre la moitié droite de son corps en blanc et la moitié gauche en noir.
Puis elle dessine sur son sein gauche, la rune de mort en blanc et sur son sein droit la rune de vérité en noir.

Ceci fait, Sorana se taillade le bras gauche pour offrir un peu de son sang à son dieu.
Puis elle dirige son épée vers le vent du nord en invoquant par trois fois le nom d'Humakt, avant de réciter la saga du Tranchant : comment Humakt a sauvegardé son honneur en tranchant ses liens avec Orlanth le Voleur, comment Humakt a sauvegardé la vérité en tranchant les paroles d'Eurmal de ses mensonges, comment Humakt a sauvegardé la force de la tribu des tempêtes en séparant de sa lame les vaillants des lâches, enfin comment il sépara les morts des vivants pour reconstituer l'ordre cosmique.

Alors, après avoir jeté sur la zone maudite une poignée de cendre de sa bourse sacrée, de son épée, invoquant les 16 noms secrets d'Humakt, elle tente de séparer la réalité de cette terre du mensonge du maléfice qui l'affecte afin de rendre à ce lieu son ordre immémorial.

@ Sorana

Sorana sent le souffle froid de la mort la faire frissoner. Par trois fois, elle perçoit nettement comme un spectre qui traverse la zone. Par trois fois, le sang coule de son entaille et sa poitrine se tend. La sueur coule lentement le long du dos de Sorana pour finir au creux de ses reins, en même temps un froid glacial envahit le chemin. Puis tout cesse, le mélange chaleur/froid a épuisé Sorana qui tombe à la renverse, s'étalant dans la terre battue du sentier. Rurik et Braggi se ruent sur elle la couvrant et la protégeant.

Une fois remise, Sorana ne distingue rien de changé dans les alentours...

Sorana prend d'abord le temps de se remettre. Elle se rhabille lentement, après quelques mots châleureux à ses deux compagnons, enfile son armure, reprend son bouclier et sa contenance.

Mais une demi-heure plus tard, il faut bien se résoudre à essayer de voir si sa magie a eu de l'effet. Alors elle s'avance dans le bourbier du rocher à face d'Uz, en priant Humakt ne pas y passer deux heures...

@ Sorana

Sorana s'avance sur le chemin ... et, au bout de quelques pas, dépasse le grand cèdre. Humakt semble avoir chassé ce phénomène étrange.

Avec une certaine pointe d'orgueil, Sorana demande à Rurik d'aller chercher le thane d'armes et l'Humakt du clan pour qu'ils viennent vérifier par eux-mêmes que le maléfice a bien été vaincu.

*Si nous sommes en mesure de reproduire ce prodige demain, lors de la grande cérémonie, alors les prêtresses d'Ernalda auront plus de chance de réussir à contacter la Déesse*, se dit-elle en attendant le retour de Rurik.

@ Sorana

Rurik revient seul sur son cheval :

"Le thane d'armes est occupé mais à pleinement confiance en ses guerriers . Le vieux prêtre a dit que lutter par la magie contre ces phénomènes est effectivement la voie à suivre, car la seule payante pour le moment."

Sorana rentre donc au tula après avoir vérifié une dernière fois que le maléfice s'est bien dissipé.

Le soir, dans la maison de Cendres, profitant de la présence de tous les Humaktis pour le repas, elle leur fait le récit de son succès. Puis elle leur demande humblement, s'ils accepteraient de lui prêter assistance pour faire de même lors de la grande cérémonie prévue le lendemain.

"Si nous parvenons à arracher le sanctuaire d'Ernalda à cette magie maléfique, nos prêtresses n'auront que plus de chances de contacter la déesse afin qu'Elle nous révèle la source du mal."

@ Sorana

Les Humakti se réjouissent que le souffle d'Humakt permette encore de lutter contre ces malédictions. Le bruit se répand et en effet certains autres ont aussi réussi à enrayer ces absurdités à l'aide des dieux qui n'ont pas encore tous abandonner Esprit des Aulnes. Les Humakti sont honorés de participer à ce rituel pré-cérémonial et souhaitent accompagner Sorana dans son entreprise.

Elmal achevait son galop dans le ciel, laissant place au manteau sombre de Doloradella. Une partie de femmes s'étaient réunies dans le temple, les autres tout autour. A quelques pas de là, les hommes les encadraient en formant un cercle non fermé à l'image de la rune d'Orlanth.

Les petits tambours féminins se mirent à battre sur un rythme lent, alors les femmes entonnèrent leur premier chant, celui qui chantait Asrelia et la création du monde. Ce chant était beau, grave et puissant, il narrait un temps disparu. La fin était poignante, emplie de tristesse car bientôt la Grande Déesse serait prisonnière de l'Empereur. Tout en chantant, les femmes dans le temple commencèrent à bouger, comme s'éveillant à la vie elles se levèrent lentement et se mirent à danser, une danse lente, fait de mouvements amples.

Au centre du temple le bûcher sacré fut allumé, alors les oies blanches et grasses eurent le coup tranchée. Le sang encore chaud giclait par à coup et se mêlait aux flammes. Lors de leurs derniers soubresauts les oies furent jetées dans les flammes pour y mourir afin de rejoindre Esrola la mères des animaux.

Quand aux hommes ils attendaient

Les premières lueurs annonçant l'arrivée d'Elmal éclairèrent le ciel.

C'est à ce moment que les hommes entonnèrent leur chant guerrier en l'honneur de la venue d'Orlanth, tout en frappant bruyamment sur leurs grands tambours, contrastant avec le chant plus calme des femmes mais formant un mélange puissant, enivrant et exaltant. Les danseurs s'agitaient au rythme frénétique des instruments de musique, semblable à l'orage.

Au même moment les femmes chantaient les louanges de la Déesse et de ses suivantes qui, bien que prisonnières de l'Empereur accomplissaient des miracles. Le rythme de leurs petits tambours montant en cadence au fur et à mesure que la libération de la Déesse approchait.

Dans le Temple, les femmes saignèrent de nombreuses volailles en l'honneur d'Ernalda. Elles s'aspergèrent du sang encore chaud des bêtes puis les jetèrent dans le feu sacré. Dans un long cris pour appeler leur Mère à Tous, elles reprirent leur danse avec grâce.

Puis se fut la libération de la Déesse, les chants des hommes et des femmes s'entremêlaient pour marquer leur bonheur de voir le Grand Dieu et la Grande Déesse enfin réunis.

Elmal était haut dans le ciel.

Les hommes comme les femmes chantaient en l'honneur de la Grande Tribu des Tempêtes sous la direction du Père de Tous et la protection de la Mère de Tous. Leurs chants s'alternaient, pour vanter l'un Orlanth, l'autre Ernalda. Les deux danses s'entremêlaient comme s'entremêlent hommes et femmes.

Dans le Temple les femmes en appelaient toujours et encore à leur Grande déesse, des suppliques, des pleurs, des cris longs et forts. Et toutes tourbillonnaient autour du feu, sentant le voile entre les mondes se déchirer, sentant la Déesse de plus en plus proche...

...

Malgré la douleur dans ses muscles, malgré la fatigue Jarinalda continue de danser et d'appeler sa Déesse. Tout comme les autres femmes du temple elle peut sentir que le voile entre leur monde et celui des dieux commence se déchirer. Avec l'aide d'autre femmes elle approche la brebis blanche du feu sacré et lève son couteau de sacrifice taché de sang et dis :

"Ô Ernalda, notre Mère à tous, toi qui a toujours su protéger tes enfants ! Entends notre supplique, viens nous en aide, montres nous la voie, dis nous quel est ce mal étrange qui frappe notre communauté !"

Puis abat violemment son couteau dans le coup tendre de la brebis. Et s'écroule, en une dernière transe en quête des visions que lui enverra la Déesse.

Autour du cercle des célébrants se tenaient les silhouettes solitaires des enfants d'Humakt, gardiens farouches de la Tribu des Tempêtes.

Vêtus de cieux, leurs corps nus attestaient du pouvoir le plus secret de leur dieu : la moitié gauche était peinte d'un noir d'obsidienne, la moitié droite d'une blancheur de crème. Ils portaient sur leur sein gauche, la rune de mort tracée de blanc, et sur le sein gauche, la rune de vérité surgissant noir de son écrin blanc.

Sur les lames nues de leurs épées, le sang d'un bouc noir ruisselait encore.

Alors, marchant lentement en cercle autour des hommes du clan, ils entammèrent un chant sombre et profond, parsemé du chuintement de leurs lames avides de mort.
Le Chant Essentiel du Culte, la Saga des Sept Tranchants, révélant comment Humakt a sauvegardé son honneur en tranchant ses liens avec Orlanth le Voleur, comment Humakt a sauvegardé la vérité en tranchant les paroles d'Eurmal de ses mensonges, comment Humakt a sauvegardé la force de la tribu des tempêtes en séparant de sa lame les vaillants des lâches, enfin comment il sépara les morts des vivants pour reconstituer l'ordre cosmique.
S'arrêtant à chaque strophe pour offrir un peu de leur sang à leurs lames-soeurs, ces amantes assoiffées de meurtre.

Mais pendant que ses frères-en-Humakt marchaient en cercle, Sorana traversait la foule des communiants, auréolées de son statut de femme, elle venait, fille d'Humakt, offrir son soutien à la Mère de Tous.

Sa lame exhalait un souffle glacé de mort et d'espoir, une trainée de fumée blanche dans le ciel bleu de la cérémonie. Et sa pointe brillait de la lueur de mort, point nodal de la magie de tous les Humaktis du village.

Sorana portait avec elle l'antique et sublime magie de Séparation de son dieu, garante de l'ordre cosmique, partageant pour l'éternité le vrai du faux, l'honneur de la traîtrise, le courage de la lâcheté, le vivant du mort.

Arrivée devant le cercle des Ernaldanes, elle s'arrêta un instant, tête baissée devant ses mères, quêtant l'autorisation de franchir la ligne sacrée.

Puis lorsque les bras de la déesse s'ouvrirent pour elle, elle s'avança d'un pas rapide, faisant tournoyer sa lame et l'abattant dans le même mouvement à ses pieds.

"Par Mort, Epée Eternelle d'Humakt, garante du Grand Compromis, maîtresse des Fins et des Commencements, faites que le mensonge soit extirpé de cette terre sacrée !"

Puis elle laissa échapper un long cri sans fin... capturée par les fils essentiels du rituel, écrasée par la puissance des dieux.

@ Sorana

Lorsque Sorana franchit le cercle des Ernaldiennes et de façon beaucoup plus intense à l'apogée de la cérémonie, elle ressent une vive douleur en son sein, plus précisemment en bas du ventre où se logent les organes nécessaires à la reproduction. La présence de la Mère Ernalda as fait ressentir plus profondément à Sorana son statut d'infertilité.

Pendant toute la cérémonie, Valkor reste silencieux, adressant de muettes prières à Lankhor Mhy et Issaries Langue d'Or, sauf pendant les chants des hommes en l'honneur d'Orlanth, qu'il entonne d'une voix forte et claire (affinité Communication à 5M), espérant ainsi que les chants trouveront plus facilement leur route vers les Dieux.

@ Tous

Jarinalda entre en transe, son corps s'agite de soubresauts, elle perçoit alors des sons qui résonnent dans son crâne.
Elle les murmure à mi-voix à l'initié qui l'accompagne :

• Oublier le passé, c'est commettre une erreur
  
• Ce qui dort aujourd'hui peut s'éveiller demain
  
• Le souffle du dragon est le sceau de l'horreur
  
• Qui frappe le pays qu'ont conquis les humains.
  
  

L'initié se lève et répète ces paroles à haute voix. Ainsi fini le jour de l'Argile et commence celui du Vent...

Valkor, aussitôt ces mots entendus, va s'isoler au temple de Lankhor Mhy, y puiser la Connaissance (1M) qui lui permettra de rapprocher l'oracle de la sibylle improvisée d'un mythe héortien (13).

@ Valkor

Valkor puise aux tréfonds de sa mémoire pour y chercher une réponse aux divinations. Il sent sa barbe frémir et la sagesse de Lankhor Mhy envahir son corps et son esprit. Selon lui, les divinations se réfèreraient aux guerres Dracomachiques déclenchées à cause ceux dont on ne souhaite pas parler : l'Empire des Amis des Wyrms. Ces derniers étaient semble-t-il parvenus à manipuler les dragons... Cependant l'histoire concernant cet Empire est méconnue car honnie. Valkor se sent soudainement fatigué de cet effort de mémoire, mais soulagé d'avoir des pistes qui se dessinent.

Ignorant du temps écoulé, Valkor se rend auprès du sage Lankhor Mhy du village (Bert l'Ancien, ça ira ? je crois qu'on l'a pas encore nommé, lui) pour lui faire part de cette hypothèse, et lui demander s'il en sait plus, et surtout ce que l'Empire des Amis des Wyrms a pu endormir et qui pourrait se réveiller (non, c'est pas Cthulhu).

Au petit matin, les hommes se réunissent à la grande maison pour parler de la cérémonie. Zargosos est admis à titre d'invité et parce que, sait-on jamais, un homme valeureux de plus peut faire la différence (même si c'est un suivant d'Elmal) ; on lui fait cependant jurer le silence sur ce qu'il entendra.

Avec l'approche de l'échéance, deux camps se dessinent. Certains craignent la colère des Lunaires s'ils découvrent les faits. Ils pensent que cette cérémonie est dangereuse pour le clan et qu'il vaut mieux chercher un autre dieu. D'autres les traitent de lâches et veulent marcher en armes jusqu'au lieu du rituel. La rébellion de Front-d'Etoile ne doit pas être reniée ! De plus, faire autrement serait insulter Orlanth ! La discussion s'envenime et il faut séparer plusieurs hommes qui en viennent aux mains.

Langar est fatigué de ces disputes. Lui qui a vécu dans les monts, qui a suivi un Seigneur des Vents, préfère les décisions rapides. Une idée lui vient, il se glisse jusqu'à Alfgar et lui murmure quelques mots. Le chef lève la main et le silence se fait. "Langar souhaite parler," dit-il. "Ecoutons ce qu'il a à dire." Au ton de sa voix, Langar sent qu'il a intérêt à assurer.

"Orlanth ne peut être adoré qu'en armes, car il règne sur un peuple de braves," commence-t-il. Approbations bruyantes d'une moitié de la salle, silence gêné d'une minorité. Alfgar refait le silence.

"Mais Orlanth ne sacrifie pas ses guerriers inutilement, car il a bu au Puits de Daliath et il prend le conseil d'Eurmal et d'Odayla !"

Silence perplexe.

"Nos fils nous aideront. Que les plus jeunes servent de guetteurs : si les Lunaires viennent, ils courront nous avertir. Les plus âgés se tiendront à nos côtés, et nous pourrons ainsi les initier comme nous en repoussons l'échéance depuis si longtemps." (Murmure d'assentiment, mêlé de réserve.)

"Nous, équipés en guerriers, nous appellerons Orlanth et lui demanderons son aide. Mais si les jeunes nous alertent, nous ôterons nos armes et les donnerons aux adolescents pour qu'ils les emportent dans les fourrés. Alors nous adorerons Heler, et si les Lunaires viennent, nous pourrons en toute bonne foi affirmer que nous appelions les bienfaits des cieux. Bien malin le Pélorien qui pourra prouver que nous bravions l'interdit !"

"C'est une solution de lâche !" s'écrie une voix.

"Peut-être, mais elle peut sauver notre clan ! Voulez-vous devenir d'autres Esntalos ?" (grognements gênés) "Si les Lunaires ne viennent pas, nous aurons honoré Orlanth et sauvé notre village. S'ils viennent, nous aurons quand même sauvé notre village en attendant de pouvoir à nouveau appeler le Tonnant. Voyez-y une ruse de guerre."

"Cela te va bien de parler ainsi !" rétorque la voix. "N'es-tu pas celui qui a abandonné les siens ? Qui a laissé son frère se battre pour nous tandis qu'il était au loin ?"

Langar se sent bouillir. "Je suis celui qui est allé chercher les dieux, celui qui a suivi un servant d'Orlanth, celui qui se bat chaque jour dans le marais pour une maison qu'il n'aura jamais. Je n'ai rien à perdre ici, que mon sang et ma vie. Crois-tu que je ne souhaite pas mourir ? Oh oui, puissé-je périr et oublier mon indignité ! Mais non, je pense à vous. Je pense aux filles d'Ernalda et aux enfants qui attendent de devenir des guerriers. A quoi leur servira-t-il de perdre leurs pères, d'être emmenés en esclavage dans les cités des Lunaires impies ? N'avons-nous pas déjà assez de malheurs, que nous dussions y ajouter la vindicte de Fazzur ?"

Après ce long discours Langar se retrouve à bout de voix. Il se tourne vers Alfgar et attend son opinion.

Les seules personnes qu'ils rencontre sur son trajet étant celles encore en train d'abuser de la bière... Valkor se rend compte qu'il se cassera certainement le nez en allant voir Bert.

Il va donc essayer de retrouver Elwenn, en essayant de ne pas tomber sur Orkalm (13)...

(et normalement, tout ceci arrive avant le discours ci-dessus )

@ Langar

Alfgar prend alors la parole.

"Je vois que les Lainedure sont de braves héortiens fidèles au clan. Même si je doute de la venue des Lunaires, gardons nous d'imprévus dans le trouble de ces jours-ci, Langar a une idée que j'approuve. Mes fidèles, cérémonions !"

Langar perçoit à la fois la fierté et l'envie malsaine de son frère. Aux paroles du chef, le reste des hommes du clan ont l'aire de se ranger de son côté.

@ Valkor

Valkor traîne sur les chemins dans le village à la recherche d'Elwenn, il tombe alors nez à nes avec Orkalm. De façon surprenante, ce dernier le charrie gentiment en lui demandant quand il compte épouser sa fille ! Visiblement, Orkalm a bien abusé de la bière de chêne ...